OLIVIER ADNOT, L’HOMME DE LA SITUATION
Derrière un domaine viticole, derrière ses crus, il y a toujours des hommes; sans lesquels rien ne peut naître ni grandir.
A l’origine de la Verrerie, il y eut d’abord une famille, passionnée et passionnante. La famille Descours, qui a su donner ses lettres de noblesse à un terroir, dont elle est parvenue -par sa détermination- à extraire le meilleur. Pour ce faire, Jean-Louis, le patriarche, a osé et réussi le plus dur des paris : trouver les hommes qu’il fallait, leur accorder du temps, sa confiance et surtout leur donner les moyens de ses ambitions.
Le premier d’entre eux fut Jean-Jacques Coll, vinificateur de renom qui, en élaborant des vins de très haute volée, a permis à la Verrerie de compter parmi les plus prestigieuses caves du Luberon.
Trop tôt disparu, celui que tous appelaient affectueusement Jacky, a vite reconnu son successeur en la personne d’Olivier Adnot, arrivé au château en 2006 et aujourd’hui directeur général et oenologue de la Verrerie. Au fil des mois, et à son contact, Olivier a pu mesurer tout le poids du lourd héritage que le destin devait bientôt lui confier. L’année suivante en effet, Jacky Coll s’en est allé. Non sans laisser traces de son passage avec ces flacons uniques, pieusement remisés au fond des chais.
De la gestion du domaine à la vinification, Olivier Adnot va reprendre seul les rênes de la Verrerie. Avec la bénédiction de la famille Descours, certaine, une fois encore, d’avoir déniché la perle rare. Un pari aujourd’hui gagné et ô combien mérité, tant on sait qu’une transmission de témoin se révèle souvent très délicate.
Conscient du défi à relever, Olivier Adnot s’inscrira d’abord dans la continuité, perpétuant à la fois l’esprit et la qualité des cuvées maison. Pour autant, l’homme a du tempérament et une idée précise sur le devenir de la production de la Verrerie. Ne jamais renier le passé, s’en imprégner, en se tournant résolument vers l’avenir. Tel est son credo. Et puis, préserver la tradition en y apportant une touche de modernité n’est pas incompatible. Initiée dès 2009, la conversion en agriculture biologique en est la parfaite illustration.
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