Information dit le Chateau : ( pris sur leur site)
Château La Brie
HISTORIQUE
Le Domaine de La Brie bénéficie d'une histoire très riche.
Son destin fut étroitement lié à une famille de religion protestante : la famille Eyma également propriétaire du Château de Monbazillac.
Lors des guerres de religion et après la révocation de l'Edit de Nantes, une partie des protestants ont dû s'exiler vers la Hollande. Ceci a permis d'établir une relation commerciale avec ce pays qui est encore d'actualité. A cette époque grâce à cette destination privilégiée, trente deux domaines, les meilleurs crus de Monbazillac, réussirent à obtenir l'estampille prestigieux de « Marques Hollandaises ».
Le vin du Château La Brie était commercialisé sous la marque « Eyma-Barse ».
En 1962, les collectivités territoriales (le Conseil Général pour moitié, les communes de Bergerac et Monbazillac pour l'autre moitié) rachètent le domaine à Jean Eyma en vue d'y implanter un lycée agricole.
L'exploitation est gérée et exploitée par la Cave Coopérative de Monbazillac jusqu'à l'ouverture des portes du lycée, en 1984, où elle est reprise en gestion directe. Toutefois la Cave continue de vinifier les récoltes jusqu'en 1994, date de construction du chai pédagogique.
Subsistant sur le Domaine de La Brie, le lycée entreprend rapidement la rénovation de la façade de la maison de maître dont le style architectural date du XVIII ème siècle.
Le Château La Brie continue de se servir de cette maison de maître comme d'emblème des étiquettes de ses bouteilles.
Le domaine du Château La Brie s'étend sur 30.11 hectares de SAU.
Le vignoble est réparti sur deux propriétés différentes :
- La Brie, autour du Lycée
- La Sabatière, plus bas vers Bergerac
LA PRODUCTION
La production annuelle atteint en moyenne 2000 hl en 2014.
Les différents types de vins élaborés sont :
- le Monbazillac (600 hl),
- le Bergerac Sec (665 hl),
- le Côte de Bergerac Moelleux (345 hl),
- le Bergerac Rouge (600 hl),
- le Bergerac Rosé (50 hl).
En 1994, un chai pédagogique de 1248 m2 est réalisé.
Son volume reste discret et peu agressif dans l'environnement du vignoble.
Enterré sur 1,50 m environ, il est entouré de terres de remblai en talutage contre les parois extérieures qui maintiennent une température de 13-14 °C.
Construit essentiellement au bénéfice de la pédagogie, une étude minutieuse de la circulation de la vendange a permis de déterminer trois grandes zones distinctes :
- la réception : la prise en charge de la vendange s'effectue à partir d'un quai surélevé qui lui permet de tomber par gravité dans un conquet pour un acheminement vers les cuves ou les pressoirs.
- la vinification : qui se déroule dans des cuves inox réparties dans deux halls bien distincts pour séparer les blancs des rouges.
- le stockage dans deux locaux différents pour les bouteilles (capacité 50 000 ) et les barriques (60 en 2014).
L'ensemble est complété par :
- un emplacement réservé à l'expédition,
- un laboratoire,
- un local technique de production de chauffage et de climatisation,
- une enceinte frigorifique pour la cryoextraction et
- un lieu de promotion et de vente des produits.
Répartition des cépages
Les cépages utilisés pour les vins blancs sont :
- le Sauvignon blanc (7 ha), le Sauvignon gris (1ha),
- le Sémillon (15 ha)
Les cépages utilisés pour les vins rouges et rosés sont :
- le Cabernet Sauvignon (1.7 ha)
- le Cabernet Franc (1.3 ha)
- le Merlot (5 ha) et prochaine replantation de 0.65 ha de Malbec.
CONDUITE DU VIGNOBLE
La vigne est généralement plantée à 1,50 m d'écartement entre les pieds et 2 m entre les rangs pour les vignes basses et 3,50 m pour les vignes hautes.
La densité est de 3850 à 4200 pieds par ha pour les vignes basses et
de 2400 à 2600 pieds par ha pour les vignes hautes.
Les rangs sont enherbés naturellement avec un désherbage uniquement sous les cavaillons.
La taille est réalisée en guyot simple ou en guyot double. Elle est stricte pour ne pas obtenir de rendements trop élevés (27 hl/ha en Monbazillac ; 55 en Bergerac Rouge et Rosé ; 50 en Bergerac Moelleux et 60 en Bergerac Sec).
L'attachage est effectué à plat ou en arcure.
Le Château La Brie adapte ses traitements aux risques réels en effectuant une lutte raisonnée. C'est à dire que la maladie ou le parasite n'est traité que lorsque celui-ci a atteint un seuil prédéfini à l'avance : le seuil de nuisibilité et cela avec un produit spécifique à la cible.
Le mildiou dépendant en grande partie des conditions météorologiques, une modélisation de celles-ci appelé EPI permet d'appuyer les décisions de lutte.
Le Château va même plus loin en prêtant attention à l'action des produits sur la faune auxiliaire grâce à la lutte intégrée. Des leurres sexuels sous forme de diffuseurs agissent contre les vers de la grappe en sursaturant l'atmosphère en hormones femelles afin de dérouter le mâle. Cette méthode qui préserve l'environnement et la faune utile est aussi appelée confusion sexuelle.
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